Lorsqu’on parle de cuisine japonaise, on évoque souvent les fameux sushis et autres ramens. Pourtant, le pays du soleil levant est aussi connu pour ses fameux desserts traditionnels. Pour les amateurs de gourmandise, les desserts japonais font partie des plus savoureux sur le marché. Si vous souhaitez en savoir un peu plus, retrouvez le dessert emblématique de la pâtisserie japonaise.
Mochi : pâtisserie qui représente le Japon
Dans la pâtisserie japonaise, le mochi est considéré comme l’un des plus emblématiques. Il est d’ailleurs très populaire dans le monde. Ce dessert est généralement 100% végétal, sans matière grasse et sans gluten. Il propose une texture moelleuse et fondante, avec une taille d’une bouchée. Sa popularité vient aussi du fait qu’il peut se décliner de plusieurs façons.
Les mochis traditionnels les plus courants sont :
Le daïfuku
Ce mochi traditionnel est fourré aux haricots rouges ou blancs. On peut le fourrer d’une garniture au thé vert, sésame, citron, etc. Il s’agit du mochi classique par excellence.
Le dango
Il s’agit de pâtisserie traditionnelle, produite sous forme de deux ou trois mochis enfilés sur une tige de bambou. On le nappe souvent de caramel pour le goût sucré.
Le hishi mochi
C’est une variante de mochi qui se compose de trois couches et coupé en forme de diamant pour représenter la fertilité. Le rose, blanc et vert sont les couleurs typiques de cette variété.
Quels sont les autres excellents desserts japonais à connaître ?
Le wagashi
Il s’agit de pâtisserie japonaise traditionnelle conçue à partir d’ingrédients naturels et végétaux (céréales, haricots azuki, etc.). On déguste généralement ces sucreries avec du thé. On peut les classer en trois catégories :
- Namagashi (fraîche)
- Han namagashi (à moitié sèche)
- Higashi (sèche)
Ce dessert japonais se distingue également par son design. Au printemps par exemple, les producteurs conçoivent des wagashi en forme de fleurs de cerisier.
Le manjū
Le manjū est une pâtisserie japonaise cuite à la vapeur, produite sous différentes formes et présentant plusieurs ingrédients et goûts. Généralement, ce dessert est constitué de deux parties :
- Enveloppe extérieure : conçue à partir de farine de blé ou de riz malaxée
- Pâte crémeuse : à l’intérieur de la couche extérieure
Le type de manjū le plus connu est conçu à partir de farine de blé et de pâte de haricot rouge (anko ou tsubuan). Si ce dessert provient probablement de la Chine, il est aujourd’hui connu comme l’une des meilleures pâtisseries japonaises.
Le kasutera
C’est une génoise traditionnelle japonaise produite à partir de sucre, farine, œufs et sirop d’amidon. Cette pâtisserie provenant de la ville de Nagasaki, qui n’inclut ni beurre ni huile et qui propose une texture douce, humide et spongieuse.
Connu également sous le nom de Castella, ce délice sucré a été introduit au Japon au 16ème siècle par les Portugais. Aujourd’hui, on peut le retrouver sous différentes variétés : au chocolat, au thé vert matcha, au sucre brun ou au miel.
Le monaka
Ce dessert est un dérivé de wagashi et constitué de garniture de confiture de haricot azuki placée entre deux fines gaufrettes de mochi. Ces derniers sont croustillants, secs et avec un goût neutre. Ils peuvent être proposés sous différentes formes, couleurs et tailles.
Les monaka sont habituellement fourrés à la confiture de haricot azuki. Mais vous pouvez aussi utiliser de la crème glacée, de la crème fouettée, du fromage frais ou encore de la pâte de châtaigne. Ce type de dessert se déguste souvent avec du thé et présente des variantes inhabituelles : monaka suicide, fourré d’anko brillant et gélifié ou le monaka prospérité, sous forme de pièces de monnaie dorées et agrémentées de sucre brun pour la prospérité.
Le okoshi
Le okoshi est une confiserie populaire similaire à une friandise croustillante au riz. L’ingrédient principal utilisé dans ce dessert est le riz soufflé. Pour maintenir ce dernier et le rendre homogène, on utilise un mélange de sucre et de beurre (ou sirop de maïs).
Ce dessert s’est fait surtout connaître au milieu de la période Edo au Japon. On utilisait à l’origine les cacahuètes pour enrichir l’okoshi. Les variétés modernes utilisent d’autres noix telles que les fruits secs, le chocolat ou les graines de sésame.
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